Randonnée Nocturne : Napoléon à Paris - InterG de Colombes

Randonnée Nocturne : Napoléon à Paris - 6,7 kms

Organisée par l'InterG de Colombes

Vendredi 29 Novembre 2019 - Météo : temps frais, pas de pluie, conditions idéales de marche tranquille

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 Rendez-vous 17h - Métro Ecole Militaire

125 participants 

Toute l'équipe des guides bénévoles de l'InterG, encadrés sympathiquement par Chloé et Rodolphe, se sont répartis les marcheurs par groupes de 15 environ, avec départ toutes les 5 minutes

 Voici en résumé les principales étapes de la randonnée

- Ecole Militaire : Départ du circuit

- Les Invalides

- L'assemblée Nationale

- L'hotel de Salm - Musée de la Légion d'honneur

- Le Pont Royal

- L'académie Française

- Le Pont des Arts

- La cour Carré du Louvre

- La Cour Napoléon

- L'arc de Triomphe du Carrousel

- Les Tuileries - Traversée du Marché de Noel

- La Rue de Rivoli

- L'église Saint Roch

- La Rue Saint Honoré

- La Place Vendome

- L'ancienne Mairie du 2ème - Rue d'Antin

- La Madeleine

- Fin de la Rando

Le groupe est reparti vers la Gare Saint Lazare et la Pizzeria San Marco, lieu de notre repas du soir

Menu Napoléonien : Salade Niçoise -Veau Marengo et Tiramisu

Le repas était excellent et l'ambiance toujours aussi sympathique

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 Merci à toutes et tous pour cet évènement devenu un incontournable de nos fins d'année

A l'année prochaine pour une nouvelle randonnée nocturne et à bientôt pour nos randonnées classiques

Sylvain

NOTA :

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 Mille excuses à vous présenter pour la qualité médiocre des photos en raison d'une défaillance de mon appareil de prise de vue

IMPORTANT :

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 Pour assurer la conformité avec le droit à l'image de chacun sur le web, tous les visages ont été floutés par respect 

TEXTE HISTORIQUE (lié à la randonnée)

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Napoléon à Paris

Napoléon resta au pouvoir pendant « seulement » 16 années entre 1799 et 1815

Napoléon souhaite rapidement faire de Paris la nouvelle Rome de son empire.

Il faut dire qu'au moment de son accession au pouvoir, au début du XIXe siècle, la ville ressemble à un champ de ruines : a cause de la révolution, un tiers des bâtiments ont été saisis et déclarés bien nationaux, beaucoup sont abandonnés, délaissés faute de moyens, la plupart des quartiers sont sombres et dangereux.

Le retour de l'ordre dans l'État et de l'or dans les caisses permet à Napoléon de lancer ses grands travaux : le Louvre, qu'il faut rénover et embellir, la création de la Banque de France, du Conseil d’état, l'édification de la Madeleine et la façade du Palais-Bourbon, de l'Arc de Triomphe, du bâtiment de la Bourse, les rues de la Paix, de Castiglione, d'Ulm, la rue de Rivoli, la colonne Vendôme, trois ponts, une quinzaine de fontaines, le canal de l'Ourcq, la numérotation des immeubles des rues, la consolidation du Panthéon et l'agencement du Père-Lachaise, où il décide lui-même de l'emplacement des tombes de ses maréchaux…

Tout cela en une quinzaine d'années !

Il est curieux de ne trouver aucune avenue portant le nom d'un Napoléon dans Paris. Alors que les maréchaux ont tous leur boulevard et pas moins de 50 stations portent un nom directement tiré de l'épopée napoléonienne et de ses plus illustres protagonistes. Il y a bien une petite rue Bonaparte, et basta !

Ecole Militaire Départ Rando

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 Après sa formation à Brienne le jeune Bonaparte séjourna à l'Ecole militaire 1 an en 1784.

 Il en sortit lieutenant en second dans l'artillerie, pourvu d'une affectation au régiment de La Fère, à Valence.

En 1795, Bonaparte retrouva l'Ecole militaire pour y installer son quartier général et, à partir de 1799, l'Ecole servit de caserne à la garde consulaire puis impériale.  

Les invalides

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 Sous son règne, le Dôme devient le panthéon des gloires militaires de la France en accueillant, notamment, le tombeau de Turenne (Général de Louis XIII et Louis XIV) et l'urne contenant le cœur de Vauban.

En 1840, 19 ans après la mort de Napoléon, sa dépouille est rapatriée et à l'occasion de funérailles nationales, le 15 décembre  est placée au cœur de l’église du XVIIème siècle de Jules Hardouin-Mansart.

Le sarcophage de porphyre rouge est installé sur un socle de granit vert.

Napoléon y repose en habit de colonel des chasseurs à cheval de la Garde.

Tout autour, une mosaïque évoque les principales batailles de l’Empire (sans Waterloo…)

 Le musée créé en 1905 abrite les souvenirs de l’Empereur et de ses officiers: toute l’épopée est retracée au travers d’objets, d’uniformes, d’armes, de décorations ou de tableaux.

Palais Bourbon

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 C’est dans cet hôtel particulier construit par une fille légitimée de Louis 14 que les parlementaires s’installent. L’assemblée est composée de 300 membres dont le rôle est d’écouter les discussions de lois, sans jamais y participer ou de voter

Napoléon n’est pas un démocrate. D’où son surnom d’ « assemblée muette ».
Mais le Palais Bourbon n’est pas adapté à sa nouvelle fonction.

L’architecte Poyet construit donc en 1806 une nouvelle façade sur la Seine composée d’un péristyle à 12 colonnes corinthiennes, copie très rigide d’un temple antique.

La légion d’honneur – Hôtel de Salm

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 L’ordre a été créé par Napoléon. Le musée retrace l’histoire des décorations (en particulier celle de la Légion d’honneur). Il expose aussi des souvenirs de l’époque napoléonienne : l’encrier du roi Jérôme, frère de l’empereur ; un costume de cour du maréchal Berthier ; un écrin renfermant 41 décorations attribuées à Cambacérès, l’archichancelier, deuxième plus importante fonction de l’empire après Napoléon.

Pont Royal

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 C’est en dédicace à Louis XIV que ce pont situé dans au niveau de l’ancien palais des Tuileries fut appelé le pont Royal lors de son ouverture en 1689. Toutefois, comme on peut se douter, ce nom ne plut pas tant que ça à la Révolution. 

Alors on le renomma en pont National en 1792, jusqu’en 1804.

Napoléon, le renomma : pont des Tuileries, en référence au palais qui se tenait à proximité. 

Académie Française – Collège des 4 nations – Institut de France

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 Le 23 janvier 1803, par arrêté, Bonaparte décide de restaurer les anciennes académies comme classes de l'Institut de France

En 1805, l'Académie s'installe enfin au collège des 4 nations devenu Institut de France où elle demeure toujours

Pont des arts

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 Par  décret du 15 mars 1801, Bonaparte décida la construction d’un pont reliant le Louvre et le collège des Quatre-Nations en fer.

Le pont ne plaisait pas a Napoléon « Cela n’a aucune apparence de solidité ; ce pont n’a rien de grandiose»

 Le commentaire de Napoléon se révéla juste, mais… 160 ans plus tard ! Il fut en effet fermé au public en 1970

Le Louvre

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 Cour Carrée :  Le Vieux Palais Royal, le donjon et le puit

Cour napoléon

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 Créé sous la Révolution, le musée du Louvre prend réellement son ampleur sous l’Empire (il s’appelle alors musée Napoléon).

Les plus belles œuvres des périodes consulaires et impériales y sont encore conservées.

On peut y admirer quelques toiles qui ont contribué à la gloire napoléonienne : Les pestiférés de Jaffa et Napoléon au champ de bataille par Gros ; Le sacre par David,

Des portraits célèbres comme l’Impératrice Joséphine à Malmaison par Prud’hon ou Madame Récamier de David.

Le musée conserve aussi le mobilier du salon de Madame Récamier. Il fait office de mobilier étalon pour le style Empire. Parmi les objets d’art, la galerie d’Apollon abrite les « honneurs » portés par Napoléon lors de son Sacre.

Les Tuileries

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 Situé au bout du Louvre et donnant sur les jardins qui portent encore son nom, à été détruit à la fin du XIXème siècle après avoir été incendié pendant la Commune. C’était la résidence impériale par excellence.

 Arc de Triomphe du Carrousel

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 Édifié entre 1807 et 1809, l'arc de Triomphe célèbre la victoire de la  Grande Armée à Austerlitz , et Ulm en 1805   C'est une copie à échelle réduite de l'Arc de Constantin

Le monument est érigé devant le palais des Tuileries auquel il sert d'entrée d'honneur, une grille séparant la cour du palais de la place du Carrousel qui lui donne son nom.

Après l'incendie du palais des Tuileries en 1871 et sa destruction en 1883, Il reste le seul vestige

Sortie du Louvre en traversant le Marché de Noêl

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 Le 9 octobre 1801, Napoléon ordonne l’ouverture de la rue de Rivoli et des rues adjacentes.

En 1802, la percée de la rue de Rivoli permet de relier l’Est à l’Ouest de la ville.

En 1804, à l’occasion du sacre de Napoléon, la rue de Rivoli est pavée

Eglise Saint Roch

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 Le  5 octobre 1795, Barras à qui revient la charge de commander les opérations de défense, demande à Bonaparte de réprimer l’insurection Royaliste contre la Convention Nationale

En effet, 25 000 royalistes préparent une insurrection à Paris.

Bonaparte a sous ses ordres un jeune officier, Joachim Murat chef d'escadron, son futur beau-frère.

Ce dernier joue un rôle déterminant, en transférant à temps les canons indispensables depuis les Sablons jusqu'aux abords des Tuileries.

La canonnade de Saint Roch, dont les boulets ont été remplacés par de la mitraille plus « efficace », disperse les forces royalistes, faisant trois cent morts

La colonne Vendôme

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 Elle a été érigée pour célébrer la grandeur de l’armée impériale.

Les travaux débutent en 1806 et c’est Vivant Denon, l’historien de l’art, fidèle de Napoléon, qui propose de construire la colonne avec le bronze pris aux Autrichiens.

 Il faudra 4 ans pour réaliser les 425 plaques de bronze et les fixer en spirale sur la structure en pierre (comme sur la colonne Trajan à Rome).

Au sommet, trônait une statue de l’empereur
En 1814, lorsque Napoléon abdique, la statue est déboulonnée une première fois ; puis remise en place sous le 2nd Empire sur ordre de Napoléon III (entre temps la statue de Chaudet a été fondue, elle est remplacée par une réplique).

Pendant la Commune, la colonne est totalement abattue… Il faudra attendre 1873 pour que le monument soit reconstruit place Vendôme.

Rue d’Antin ancienne mairie du 2 ème Arrodissement

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 Hôtel Mondragon avec La salle des mariages qui existe toujours.

Le décor de boiseries blanches a été conservé en l’état, ainsi que les immenses miroirs sur les murs de la petite pièce.

En hommage à la cérémonie célébrée ici, une copie de l’acte de mariage est exposée.

A l’époque le couple Bonaparte habite tout près d’ici dans un petit hôtel particulier de la rue Chantereine (disparu aujourd’hui).

Eglise de la Madeleine

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 Pour célébrer la gloire des armées françaises, Napoléon veut un temple dédié aux héros de l’Empire. Le projet initial prévoit notamment de réaliser des tables de marbre avec les noms des militaires ayant participé aux batailles d’Ulm, d’Austerlitz et d’Iéna.

Ce temple achevé après le règne de Napoléon est issu de la transformation de l’Eglise de la Madeleine.

C'est un des meilleurs exemples de l’architecture néo-classique à Paris.

L’architecte Pierre Vignon est enterré sous l’église 

Fin Rando – Retour St Lazare

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Sourire : l'Histoire du Veau Marengo

Tout d’abord, direction le petit village de Marengo, dans le Piémont italien, pour retrouver Napoléon 1er et ses troupes. Nous sommes le 14 juin 1800 et Bonaparte vient de remporter une bataille contre les Autrichiens. Il ne reste plus grand-chose dans les cuisines du camp et Napoléon commence à avoir un petit creux. Pour le contenter, Dunand, chargé de sa table, lui sert un plat élaboré avec ce qui lui tombe sous la main. Il fait revenir du poulet dans de l’huile d’olive avec des tomates et de l’ail, et sert le tout accompagné d’œufs frits, d’écrevisses et de croûtons de pain. 

Napoléon aime vraiment et demande à ce qu’on lui resserve ce plat. Au fil du temps, Dunand remplace le poulet par du sauté de veau, les écrevisses par des champignons et les œufs frits par des oignons glacés et un demi verre de vin blanc. Du plat originel, il garde la sauce qu’il appelle « sauce Marengo », en souvenir de la victoire de Bonaparte.

 Sylvain